SUSPIRIUM
Une série d’autoportraits décousus,
une émancipation du connu
2020-2023/4
« SUSPIRIUM » EST NÉ D’UN BESOIN VISCÉRAL D’EXPRESSION, D’UN FEU ARDENT QUI NE CESSE DE SE CONSUMER, D’UN CRI QU’AUCUNE TEMPÊTE NE POURRAIT BALAYER.
Si la nécessité ressentie à créer cette série puise sa source en 2015-16, c’est en 2020 qu’elle a commencé à se cristalliser. La création s’est terminée mi 2024, ne ressentant plus le besoin viscéral de cette extraction émotionnellement sombre. Ce fut une série libératrice à différents niveaux, et elle connut son apogée entre 2021 et 2023.
Ne négligeons pas la puissance de la photo !
LA BRISE PRIT POSSESSION DE TOUT MON CORPS, COMME UN SOUFFLE D’AMOUR PROVENANT D’UN LIEU DONT ELLE SEULE A LE SECRET. PUIS MA VISION SE BROUILLA DANS UN ÉCLAT DE RIRE.
JE CROIS QUE C’EST ÇA, LE BONHEUR.
– Quelque part sur la route, Utah 2016
NOMMÉE EN RÉSONANCE AVEC
« SUSPIRIUM »
de Thom Yorke
This is a waltz thinking about our bodies
What they mean for our salvation
With only the clothes that we stand up in
Just the ground on which we stand
Is the darkness ours to take?
Bathed in lightness, bathed in heat
All is well, as long as we keep spinning
Here and now, dancing behind a wall
When the old songs and laughter we do
Are forgiven always and never been true
When I arrive, will you come and find me?
Or in a crowd, be one of them?
Wore the wrong sign back beside her
Know tomorrow’s at peace